La révolution russe commence le 23 février (8 mars du calendrier grégorien). Pour la journée internationale de la femme, des femmes de Petrograd manifestent pour réclamer du pain. Leur action est soutenue par la main-d’œuvre industrielle, qui trouve là une raison de prolonger la grève. Les grèves et les manifestations se poursuivent jusqu’à labdication du Tsar Nicolas II le 2 mars (15 mars 1917). Un gouvernement provisoire se met en place et poursuit l’effort de guerre sous légide, après de nombreuses dissensions entre les différents partis, du républicain Alexandre Kerensky. Cependant, les partis de gauche (bolcheviks, socialistes, mencheviks et socialistes révolutionnaires) poursuivent l’agitation jusqu’à l’insurrection des 24 et 25 octobre (6 et 7 novembre dans le calendrier grégorien) qui conduit à la prise de pouvoir de Lenin et Trotsky. Ceux-ci avait pris le pouvoir avec le slogan « pain et paix ». Aussitôt, des émissaires russes entamment les pourparler de cesser-le-feu avec les allemands. Une armistice est signée le 5 décembre pour être effective le 15 décembre. Après quelques tergiversations, le traité de paix est signée sous la contrainte, à Brest-Litovsk, le 3 mars 1918. Durant toute cette période, les bolcheviks, puis les russes, sont considérés comme des traitres par les alliés. Mais dans les pays de l’alliance, comme dans ceux de la triplice, communistes et socialistes deviennent une menace et, pacifistes, ils sont considérés comme un ennemi interne. Un thème largement développé par dans la propagande satirique par toutes les armées et gouvernements.
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